Sortie de résidence / Performance le dimanche 15 septembre à 17h. Atelier le 15 septembre à 13h30. En savoir plus sur l’atelier.
« Venue une première fois à la Broussaille pour une résidence d’écriture qui donna lieu à la Conférence sur la machine, un an plus tard je reviens, cette fois-ci avec les acteurs-trices, danseurs.ses du collectif que constitue cette machine à écrire des forces muettes de l’inconscient, Makina burleska.
Son postulat est de donner une écriture à ce qui n’en a pas, à ce qui ne parle pas. Pour ça Makina élabore à l’équivalent du langage parlé, comme son double lui-même, une écriture de l’altérité, de l’autre côté du miroir. L’enjeu est de taille et nous avons fort à faire !
Faire voir ce qui échappe, rendre visible l’imperceptible, faire voir par une écriture des lignes et du tracer, au moyen d’un corps graphique, chorégraphique, cartographique, l’enchantement et la vie de sous les formes figées. Écrire le mouvement pour faire voir, non le paysage, mais le langage des forces comme des danses de la matière et de l’espace physique.
Lors de cette résidence à la Broussaille, nous expérimenterons les ressorts de la table autour de laquelle les corps se rassemblent, nous affirmerons par quelques traits nouveaux notre art schiza dada burlesque qui se conçoit comme un art de la performance in situ, comme une écosophie pratique et l’expérimentation du passage de l’égo centré à l’éco centré » Catherine Vallon.
Avec : Guillaume Cardineau, Leïla Chik, Francis Rigal, Léandre Ruiz, Hannah Schock, Sara Karoline Steinmoen
Le parcours de Catherine Vallon et de la Cie Le dithyrambe, créée en 2000, sont empreints de la rencontre de Catherine Vallon avec la folie à la clinique de La Borde et de son travail en psychiatrie.
Son parcours est une persistance à creuser le même sillon; il témoigne d’une recherche d’écriture, sans relâche, des forces élémentaires de l’inconscient. Par moi et par voi, première mise en scène de la compagnie, avec des textes de la correspondance d’Antonin Artaud, initie ce qui sera l’unique objet de sa recherche : le collectif comme machine à jouer l’informulé du désir. Ce collectif-machine, constitué d’acteurs-trices, danseurs.ses formés aux disciplines du geste et de la danse, prend pour nom, en 2017, Makina burleska.
L’Erba d’Agram est le dernier bâtiment des maisons de La Broussaille sur la gauche.
Toutes les dates
Sortie de résidence le dimanche 15 septembre à 17h.
Infos pratiques
…